Les activités dans la norme BPMN
La norme BPMN a été élaborée afin de répondre aux besoins de modélisations des processus métiers et ce quelque soit leur complexité.
Lors de l’élaboration d’un processus, l’ensemble de ces éléments viennent s’articuler entre eux pour permettre d’atteindre un ou plusieurs objectifs. Cette norme est souvent celle employée pour un logiciel BPM. Il est important de la connaître pour maîtriser l’outil BPM.
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Les activités permettent d’exécuter une action, et c’est en leur sein que tout le travail est fait. Chaque activité permet de faire avancer le processus métier. Elles seront expliquées à travers des illustrations pensées pour le BPM Low-code.
Les activités sont regroupées en sept grandes familles :
- Les tâches utilisateur
- Les tâches manuelles
- Les tâches service
- Les tâches script
- Les tâches règles métier
- Les activités génériques
- Les tâches sous-processus
La tâche utilisateur
Il s’agit simplement d’une tâche qu’un utilisateur doit effectuer au sein d’une application informatique, comme créer une facture, compléter un devis ou valider un bon de commande.
Cette tâche est visuellement représentée avec un petit pictogramme en forme d’humain pour souligner cet aspect.
La tâche manuelle
Très similaire à la tâche utilisateur, la tâche manuelle permet de définir une tâche qui s’effectue en dehors de tout système informatique, comme par exemple préparer une commande ou transmettre des colis à un transporteur pour expédition.
Cette tâche est représentée avec un pictogramme de main ouverte.
La tâche service
Il s’agit d’une tâche informatisée qui ne nécessite aucune intervention humaine. Dans la pratique, il s’agit de faire appel à une fonction ou un programme informatique existant.
Dans cet exemple, le service “ Envoyer les factures par email” va parcourir automatiquement toutes les factures créées dans la journée et les adresser aux clients.
Les tâches services permettent également de lancer des programmes distants via webservices.
Ainsi, dans cet exemple, l’utilisateur pourrait créer une facture dans un logiciel donné, et le service va intégrer cette facture dans un autre logiciel grâce à l’appel d’un webservice.
Ces tâches “services” permettent ainsi d’orchestrer des processus de bout en bout dans plusieurs applications.
Cette tâche est représentée par un pictogramme d’engrenages.
La tâche script
Très similaires aux tâches service, les tâches script permettent d’écrire le code informatique directement dans la tâche, alors que les tâches services doivent faire appel à une fonction, un code ou un web service existant.
Cette tâche est représentée par un pictogramme d’une feuille annotée.
La tâche règle
Il s’agit d’une tâche qui permet d’avoir une ou plusieurs valeurs en sortie en fonction de valeurs en entrées. Il s’agit d’une activité récemment ajoutée pour laquelle nous utilisons la norme DMN (Decision Model and Notation).
Cette tâche se base sur des tables de décision, qui peuvent permettre par exemple d’indiquer des règles de validation de commandes d’achats en fonction du montant et de la typologie de la commande.
Cette tâche est représentée par un pictogramme d’un tableau.
La tâche sous-processus
Il s’agit d’une tâche qui contient elle-même d’autres activités, passerelles et événements. Cet ensemble d’inclusions définit donc un processus imbriqué dans le processus parent, et permet donc de détailler un sous-processus métier.
Elle est reconnaissable visuellement grâce à son icône + qui permet d’indiquer que cette tâche est liée à un sous-processus modélisé autre part, ou avec une icône – si le sous-processus est directement modélisé sur ce workflow métier.
La tâche générique
Il s’agit d’une tâche dont on ignore le type. Ceci permet de se focaliser sur le processus et les actions à réaliser, indépendamment de la manière dont cette tâche sera réalisée.
Cependant, il faut tout de même spécifier son type si l’on souhaite implémenter le processus informatiquement. Il est à noter que tous les processus BPMN n’ont pas forcément vocation à être implémentés informatiquement, il peut simplement s’agir d’un schéma permettant de comprendre un processus même s’il n’est pas informatisé.